Tous les patrons ne sont pas des salops. Certains dirigent même leurs entreprises en « bon père de famille » (regard appuyé vers les dirigeants de grandes associations type loi de 1901).
je cite ici deux définitions du dictionnaire Larousse à propos du paternalisme :
– Conception selon laquelle les rapports entre patrons et ouvriers doivent être régis par les règles de la vie familiale, caractérisées par l’affection réciproque, l’autorité et le respect. (Il a été théorisé par Fréderic Le Play, voir photo.)
– Comportement, attitude consistant à maintenir un rapport de dépendance ou de subordination tout en lui donnant une valeur affective à l’image des relations familiales.
Ces définitions sont assez claires et chacun y reconnaîtra sa famille son entreprise. Le paternalisme est une évolution du patronage…
Le paternalisme est une manière assez insidieuse d’empêcher les salariés d’être trop exigeants dans leurs revendications à propos de leurs conditions de travail et de salaire : On est une grande famille, on se sert les coudes, on forme une équipe gagnante, on ne vous laissera jamais tomber, on vous offre des formations, on est souple sur le temps de travail, on se tutoie, et le piège se referme..